Alexandre
VENTADOUR

suppléante :
Marie-Thérèse CASIMIRIUS

Chère Martiniquaise,
Cher Martiniquais

Vous serez appelé.e.s à voter les 29 juin et 6 juillet prochains pour vos députés.

Pleinement engagé dans la vie associative et politique de notre Pays, vivant à Schoelcher, j’ai souhaité me présenter dans le nord ; territoire regorgeant de potentialités que nous transformons en richesses. L’inscription de la Montagne Pelée et des Pitons et Forêts du Nord au patrimoine mondial de l’UNESCO en est un exemple.

Marie-Thérèse Casimirius, depuis de longues années, se dévoue pour la commune dont elle est maire, Basse Pointe, pour le Nord et plus largement pour toute la Martinique en sa qualité de conseillère exécutive en charge de la culture, de l’éducation à la Collectivité Territoriale de Martinique et 1ère Vice-Présidente de CAP NORD.

Je vous propose ma candidature ainsi que celle de ma suppléante, Marie-Thérèse Casimirius pour défendre le développement harmonieux et ambitieux du Péyi Martinique, et singulièrement du territoire Nord, autour de 3 axes clairs :

Développement humain-social car :

Nous vivons une période dure en termes de violences en tout genre. Agressions, violences conjugales, violences au travail... Nous sommes dans une spirale qui doit absolument être enrayée.

La sérénité dans notre pays ne se résume pas à plus de policiers, plus de gendarmes. Il nous faut travailler sur les sources de cette violence en combattant, notamment, les trafics illicites. La violence c’est aussi l’état de notre système de santé, les déserts médicaux, la paupérisation galopante, la question foncière avec les spoliations de terres, le manque d’accès aux terres agricoles pour nos jeunes et le scandale non réglé du chlordécone. Toutes ces questions relevant des prérogatives de l’Etat nous obligent à œuvrer sans concession pour desserrer les contraintes de ce système en vue de faire émerger des réponses adaptées à notre réalité.

Le développement économique car :

Il faut en finir avec cette vie chère ! Stop ! La cherté de la vie s’est installée comme quelque chose de normal, d’inéluctable. Cette situation doit changer. Il s’agit, entre autres choses, de réformer l’octroi de mer, de travailler sur les chaines d’approvisionnement de produit, de mettre en place les mécanismes favorisant la baisse des prix voire d’encadrer les prix de certains produits.

Oui, ça suffit ! Où est l’égalité promise par la devise nationale, quand on n’assure même pas la continuité territoriale qui permettrait de réduire ces impacts ?

Nos entreprises aussi, et surtout celles du Nord, ont besoin de se sentir portées, accompagnées, car tous les jours, malgré nos contraintes spécifiques, elles démontrent leur combativité, leur ingéniosité, leur capacité d’innovation voire de résilience

Marie-Thérèse Casimirius et moi sommes conscients que sans les agriculteurs, les pêcheurs et les artisans du Nord, la Martinique perdrait une partie de son âme. Nous mettrons tout en œuvre pour consolider ces secteurs vitaux pour notre économie pour assurer à nos professionnels des revenus décents, des débouchés pour leurs produits, services et l’accompagnement financier et administratif nécessaire au développement de leurs activités.

Le développement identitaire car :

Un ennemi se dresse devant nous : l’extrême droite. Il faut le combattre car il méprise notre Histoire, il bafoue la dignité humaine n’acceptant pas la différence ; la différence qui fait de nous des Martiniquais. Nous devons nous affirmer pou « yo sav ki moun nou yé »
Valoriser notre drapeau, redonner de la visibilité à notre culture et ériger notre langue créole au côté du français n’est ni accessoire, ni secondaire car c’est en affirmant qui nous sommes que les autres nous respecteront. Défendre notre art de vivre martiniquais (Kanaval nou, chante nwel nou, mizik nou !). Mon père m’a élevé avec une maxime simple : « Qui veut son respect se le procure ! ».

Nous savons que le Nord est le cœur battant de la culture martiniquaise aussi nous devons préserver cette force et donner les moyens aux acteurs culturels pour son affirmation.

Nous devons relever d’autres défis : celui de la transition écologique et énergetique du territoire notamment. En ma qualité de conseiller territorial en charge du développement économique, du tourisme, de l’attractivité, du numérique, des transitions écologiques, énergétiques, je connais nos réalités, je connais les difficultés qui nous empêchent d’être ce que nous pouvons et devons être.

J’ai identifié les freins notamment législatifs et normatifs qui nous brident, tant en matière d’aménagement du territoire, de lutte contre l’érosion de nos côtes, de développement des énergies renouvelables et de réponse aux événements climatiques qui nous menacent. Je veux travailler à les résoudre, avec vous.

Avec moi, je vous invite à changer résolument de cap ! Sans violence, sans excès mais de manière structurée, audacieuse, déterminée et en respect de qui nous sommes : des Martiniquais.e.s.

Deux temps pour notre action :

En premier lieu : se battre dans l’assemblée, face au gouvernement pour le droit à l’égalité et le droit à la différenciation. Nous devons cesser d’être ce Pays où l’on applique les mêmes lois sans se soucier de ses réalités. Nous devons cesser d’être ce Pays au développement inéquitable entretenu par les gouvernements successifs mais âprement combattu depuis des années par Aimé Césaire et aujourd’hui Serge Letchimy. Il faut en finir avec cette rigidité de la pensée des gouvernants de l’état central à l’égard du Pays Martinique.

Nous devons faire entendre au gouvernement la nécessité pour la Martinique d’avoir un pouvoir normatif législatif, financier afin que nous puissions engager un nouveau modèle de développement permettant de tendre vers le plein emploi, de sortir de la pauvreté indigne qui mine notre Péyi. La Martinique peut et doit devenir un pôle d’attractivité dans la Caraïbe grâce aux talents des jeunes martiniquais.e.s

En second lieu : penser l’avenir, viser l’excellence. Il s’agit de valoriser et de sublimer nos atouts, de réinvestir et d’adapter le tourisme à nos réalités, de capitaliser sur nos productions locales pour créer un véritable développement économique endogène, de réorienter notre capacité logistique, de revaloriser nos constructions, de faire du défi énergétique un secteur prioritaire, de faire de l’innovation numérique, artisanale et agroalimentaire des leviers puissants de croissance pour que nous soyons à nouveau au rendez-vous de nous-mêmes.

En somme, nous vous proposons un autre avenir, nous vous proposons un avenir plus équitable sur toute la Martinique et entre tous les Martiniquais, en accord avec notre réalité.
Nous vous proposons de créer les conditions pour :

  • Permettre à nos ainés d’être dignes et heureux de transmettre leur immense savoir.

  • Permettre aux actifs d’exceller, d’entreprendre et surtout d’investir, de bâtir, de s’élever.

  • Permettre à nos jeunes d’être acteurs et actrices d’un nouveau rêve martiniquais : le leur.

  • Permettre aux Martiniquais du Nord, du Centre ou du Sud, d’être fiers de leur péyi, de leur Histoire, de ce qu’ils sont, pour bâtir l’avenir.

Votez le samedi 29 juin 2024, pour
Alexandre VENTADOUR et
Marie-Thérèse CASIMIRIUS

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